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Toulouse: fuite d'acide chlorhydrique à Isochem/SNPE



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Toulouse: fuite d'acide chlorhydrique à Isochem/SNPE
gregory Offline
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Toulouse: fuite d'acide chlorhydrique à Isochem/SNPE

Voilà qui devrait relancer le débat sur l’origine et les conséquences de la catastrophe AZF qui a eu lieu il y a déjà 5 ans à l’usine Total Grande-Paroisse de Toulouse.

Une fuite d'acide chlorhydrique dans l'usine chimique Isochem (groupe Société nationale des poudres et explosifs, SNPE) a provoqué lundi un nuage blanc au dessus de l'usine à Toulouse, "irritant mais à priori pas toxique", a-t-on appris auprès de la préfecture et de l'usine.

Pour rappel, les deux sites ISOCHEM / SNPE et AZF-Grande Paroisse ne sont séparés que par la Garonne.

"Un important nuage blanc s'est formé au dessus de l'usine et s'est déplacé progressivement hors du site. La teneur en acide chlorhydrique s'est très rapidement diluée", indique un communiqué d'Isochem, précisant que cet incident n'a fait aucun blessé" et qu'"il n'y a eu aucune pollution liquide".

Vers 6H45, "une fuite d'acide chlorhydrique à 30% de concentration s'est produite sur la tuyauterie de vidange d'un bac de stockage de 100m3 situé dans la partie consacrée aux synthèses de chimie fine de l'usine Isochem", ajoute le texte. La quantité d'acide dans ce bac était d'environ 50m3.

"La fuite est complétement stoppée", a indiqué à l'AFP le directeur de l'usine Loïc Lecomte.

Selon le directeur de cabinet de la préfecture Francis Soutric, "il y a des odeurs, des risques d'irritation mais pas de danger toxique dans l'immédiat".

Le plan d'organisation interne a été déclenché. Les pompiers ont mis des rideaux d'eau pour éviter la dispersion du produit et le personnel a été mis à l'abri.

Les accès à cette usine, qui avait été endommagée par l'explosion de l'usine AZF voisine le 21 septembre 2001, ont été temporairement fermés.

Le groupe public SNPE (ex-Société nationale des poudres et explosifs) a enregistré un bénéfice net part du groupe de 35,6 millions d'euros en 2006, le premier depuis 2000, contre une perte de 96,7 millions d'euros en 2005, a annoncé le groupe fin mars dans un communiqué.

La SNPE rappelle que l'explosion de l'usine AZF (Groupe Total) voisine de son établissement de Toulouse le 21 septembre 2001 avait "lourdement affecté les exercices qui ont suivi" et je rajouterai ... et la population locale.

SNPE, qui emploie 4.300 personnes, rappelle qu'il est un groupe industriel français "de premier plan dans la chimie des matériaux énergétiques présents au coeur de nombreux systèmes de défense et civils, notamment dans la propulsion solide des missiles stratégiques, tactiques et des lanceurs spatiaux". Le groupe est également présent dans la chimie fine, dans les spécialités chimiques et occupe une place de leader sur le marché des explosifs industriels.

Selon l'AFP, qui ne fait très certainement que transmettre les informations qui lui ont été communiquées, l'explosion d'AZF n'aurait que légèrement endommagé l'usine SNPE voisine, mais cette dernière s'était vu interdire de reprendre la fabrication de produits de chimie fine toxiques tel le phosgène, qui représentait les deux tiers de son activité toulousaine.

Cependant, si l'on revient sur la catastrophe dite AZF qui n'aurait donc « impliqué » que l'usine de TOTAL Grande- Paroisse, les enquêteurs et experts officiels auraient commis quelques négligences dans le déroulement de leur enquête, et ce, concernant des faits loin d'être négligeables. Le dossier de "synthèse" paru à l'occasion de l' "anniversaire" des 5 ans de la catastrophe dans Valeurs Actuelles le démontre notamment.

En premier lieu, force est de constater – selon le journal - la légèreté de l'enquête concernant la SNPE voisine – pourtant productrice du carburant des fusées Ariane et des missiles – alors que de nombreux faits et témoignages prouvent que des évènements graves s'y sont produits dans les instants qui ont précédé l'explosion du hangar 221 : dégagement d'odeurs inhabituelles, coupure de courant, explosion mystérieuse ayant dégagé un panache vertical cylindrique.

Ce n'est que grâce à la tenacité de l'équipe d'experts bénévoles que les fortes odeurs de poissons senties dès le matin même de la catastrophe par la population environnante ont pu être associées à l'UDMH, produit « phare » de la SNPE qui en est même l'unique producteur européen. Le produit rentre dans la composition du carburant propulseur de missiles.

Au contraire, dès le 24/10/2001, le Rapport de l'Inspection Générale de l'environnement concernant « l'accident du 21 septembre 2001 » - laquelle disposa alors d'un délai impératif d'un mois pour fournir ses conclusions - mentionne que la SNPE "a subi des dégâts notables dans ses installations générales" et que "l’on doit déplorer des victimes, dont un mort, dans son personnel". "Toutefois, aucune installation technique n’a été endommagée, aucune fuite ne s’est produite. Les installations ont immédiatement bénéficié du fonctionnement de leurs automatismes de sécurité et les personnels ont pris les mesures de précaution prévues. Depuis lors, les installations sont en cours d’évaluation." "Rapidement, les « utilités » ont été rétablies, notamment le courant électrique nécessaire aux dispositifs techniques essentiels a pu être distribué dans la première nuit", rajoute le rapport.

Si on lit le document en détail, voire entre les lignes, on note à plusieurs reprises que les rédacteurs du dossier mettent en avant les délais très courts leur empêchant de fournir les conclusions des expertises et d'interroger toutes les personnes nécessaires... mais la conclusion, elle, est bien là, comme demandée et qui plus est, officiellement demandée, lettre à l'appui jointe en annexe du rapport.

A noter tout de même que l'UDMH et nitrate sont loin de faire bon ménage, leurs querelles pouvant même s'avérer explosives, comme le démontre Valeurs Actuelles, dans un précédent article.

De plus, il a pu être prouvé grâce au concours d'Henri Farreny – un moment accusé tout de même de « complicité de diffamation » par la SNPE – que le double confinement de phosgène avait été percée lors de la catastrophe.

Mais les négligences ne s'arrêtent pas là, ainsi le journaliste de Valeurs Actuelles mentionne de manière factuelle et point par point les nombreuses pistes qu'il aurait été judicieux d'explorer plus profondément.

Un hélicoptère de la gendarmerie a notamment survolé le site 15 minutes après le drame, suivi, 40 minutes plus tard, par un appareil d’EDF-RTE, filmant et photographiant la zone. Pourtant, aucune image de la SNPE ne figure au dossier. Faute d’explication, les experts en font totale « abstraction ».

Dès le 21 septembre 2001, la “thèse officielle” parle d’un « accident d’origine chimique ». Mais il faut bien la démontrer .. La justice fait alors procéder à des reconstitutions qui s'avèrent loin d'être concluantes pour toutes les parties, comme l'expose VA.

Le 12 septembre, à 10 heures, une note interne de la SNPE informe pourtant le personnel que l’usine est placée en “plan Vigipirate renforcé”. De son côté, la direction d’Atofina demande à ses filiales de contacter les autorités, en raison du plan Vigipirate. L’adjoint de Serge Biechlin, le directeur d’AZF qui est en vacances, contacte la préfecture. Des instructions doivent suivre ... mais ne viendront jamais.
Le 17 septembre, une réunion est organisée par la préfecture en présence de la Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (Drire) et des directeurs des entreprises sensibles de la région : SNPE, Airbus, Motorola. AZF n’en a pas été informée.

Face à tous ces éléments, on est en droit de s'interroger sur la rapidité avec laquelle l'instruction a été close , 5 ans moins un jour après la catastrophe, le 20 septembre 2006.

Actuellement, seuls l'ancien directeur de l'usine AZF, Serge Biechlin, et la société Grande Paroisse (filiale de Total) comme personne morale, sont mis en examen dans ce dossier.

Sources : Valeurs Actuelles, Dépêche du Midi, Grainvert.com
06-11-2007 05:46 PM
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