Nicolas Sarkozy a souhaité mercredi la disparition "au plus vite" des préretraites en France, dans un discours prononcé devant les parlementaires de la majorité réunis à l'Elysée. "Je veux ouvrir le dossier de la préretraite. Je souhaite que disparaissent au plus vite les préretraites", a dit le chef de l'Etat.

"Dommage" pour France Telecom dont l’objectif est de supprimer 22.000 emplois d’ici 2008, alors avec ou sans pré-retraites ? la tâche ne va pas être facilitée ... D'autres solutions ?

"Je souhaite que disparaisse le mécanisme de la dispense de recherche d'emploi", a également ajouté le Président de la République. Le chef de l'Etat entend également "ouvrir le chantier de la réforme de la Prime pour l'emploi". "Nous ne voulons pas d'une société où l'assistanat paie davantage que le travail", a-t-il dit. De même, "nous allons ouvrir le dossier des exonérations de charge" pour "qu'elles ne tirent pas les salaires vers le bas" a-t-il poursuivi.

Pour rappel, en octobre 2006, le directeur de France Telecom Didier Lombard avait déclaré dans un discours devant une association de cadres supérieurs, "si on n'arrive pas à faire ça (22.000 départs) on n'échappera pas à des mesures plus radicales."

Ces propos avaient été confirmés mercredi au cours d'un CCE extraordinaire par le directeur exécutif chargé des ressources humaines, Olivier Barberot, a précisé un élu du CCE, Christian Pigeon (Sud).

Pour rappel, la direction de France Telecom a annoncé fin février 2006 22.000 départs naturels en France de 2006 à 2008, et 6.000 embauches sur cette période. Ces départs doivent se faire notamment par des départs en retraite, des congés anticipés de fin de carrière (CFC), et des transferts de personnels fonctionnaires vers la Fonction publique.

"Ce sera un peu plus dirigiste que par le passé", a annoncé M. Lombard dans son discours. "Il faut bien se dire qu'on ne peut plus protéger tout le monde.(...) En 2007, je ferai les départs d'une façon ou d'une autre", a-t-il ajouté, tandis que son directeur exécutif Olivier Barberot avait déclaré: "On ne va plus être dans un discours basé sur un volontariat un peu mou, on va être beaucoup plus systématique".

La décision de supprimer 22.000 emplois en 3 ans est "un choix exclusivement financier", jugeait alors Elisabeth Roye (CGT). "La direction veut s'assurer un cash flow de 7 milliards d'euros pour donner 3,2 milliards en dividende aux actionnaires", assure-t-elle. "Il semble que la direction ne soit pas satisfaite de la manière dont les départs se font et travaille sur des mesures visant à rendre ces départs plus systématiques. Elle joue sur un climat de peur en disant aux salariés, si vous refusez de partir, on va vous y forcer", ajoute-t-elle.

Pour Jacques Lemercier (FO), M. Lombard avait eu alors des "propos provocateurs", et les cadres sont "très traumatisés". "Il y a une forte inquiétude, et une forte pression sur les manageurs locaux, pour les inciter à procéder aux suppressions d'emplois", a-t-il ajouté. Quelques mois après, je confirme toujours.

Sources : AFP, ACSED

Vu l'habitude des français, cela promets des grèves générales (comme chaque année), pensons à tout ces pauvres focntionnaires qui après avoir pris 17 pauses journalières, 60 jours de congés annuels + 60 jours de congés maladies non justifié autorisé, les augmentations automatiques quelque soit le rendement, qui vont être obligé de continuer à ce rythme jusqu'à leur pension dorée

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sans compter qu'il y a actuellement un dossier hyper chaud concernant certains retraités de la sncf

Et encore faut voir le montant de leur retraite

Des fois, on se pose si leur travail c'est greviste, ou cheminot, mais ils arrivent tout de meme a faire +2000euros de retraite mensuelle

Alors que dans le meme temps, des retraités de l'industrie privé, vivent sous le seuil de la pauvreté, tout en ayant trimé toute leur vie