Les récents débats passionnés concernant le nouveau simulateur d’indice des prix de l’Insee démontrent surtout un fait : l’évolution moindre des revenus ces dernières années affecte la perception des prix.

Nous savons depuis quelques jours que la valeur du chariot type de la ménagère en hypermarché n'a augmenté en deux ans que de 0,7%, soit quatre fois moins vite que l'indice Insee des prix de détail. Ce chariot de 135 articles de grande consommation est calculé par des fonctionnaires de Bercy sous le contrôle des associations de consommateurs. Il est donc parfaitement légitime. Pour couper court à d'éventuelles critiques, Thierry Breton, à qui nous devons cette initiative, a eu le souci de faire calculer quatre sous-chariots, correspondant à quatre ménages de taille différente. Le chariot des familles nombreuses est celui qui augmente le plus, mais d'un cheveu. En fait, les experts de l'Insee, qui ont fait ces derniers temps l'objet de violentes attaques, savent très bien que les indices de prix ne différent guère d'une catégorie socioprofessionnelle à l'autre, ni d'une taille de famille à une autre. Car les moyennes lissent tout. En revanche, chaque ménage est susceptible d'avoir son indice, en fonction de ses revenus et de la structure de sa consommation. D'où l'intérêt des simulateurs individuels récemment mis en place par l'Insee. Leurs résultats sont malheureusement difficiles à exploiter, car 60% seulement des dépenses sont ventilées par poste précis.

Ce n'est cependant pas en pestant contre les boulangers, les garagistes et les bistrots, avec leur petit noir au prix du champagne, que l'on fera la lumière sur un sujet suffisamment subjectif pour devoir être traité sans passion. Les sceptiques - et ils sont nombreux - font peu cas de la baisse des prix des écrans plats ou de l'Internet haut débit. En réalité, les prix de détail n'ont pas dérapé bien au-delà de ce que l'Insee observe scrupuleusement. En revanche, les revenus de nombre de nos concitoyens n'ont pas ou ont faiblement augmenté, notamment depuis le passage aux trente-cinq heures et la modération dans l'augmentation des retraites. Et quand les revenus n'augmentent pas, on devient sensible à la moindre hausse des prix, car elle oblige à faire des choix douloureux. Elle incite aussi ceux qui le peuvent à travailler davantage.

http://www.insee.fr/fr/indicateur/indic_...c_cons.asp

Ces indices sont tous de la vastes blagues tant qu'ils n'inclueront pas les prix de l'énergie, c'est le poste qui à fait le plus mal aux ménages ces dernières années.
Mais les gouvernements refuse d'intégrer le mazout et l'essence dans leur analyse, car cela montrerait la grosse augmentation de nos besoins, et leur impossibilité à indexés les revenus en conséquence.

Donc nous payons leur choix en faisnt des choix douleureux, plus de confort, plus de congés, nourritures de moindre qualité, car il faut se déplacer et se chauffer pour survivre.

The Doggy Bone . Secret Betting Club
.
Me2everyone . PeopleString